Partager
1
item
sélectionné(s)
Revue médicale par Dr Pierre SCHNEIDER, Dermatologue, Hôpital Saint-Louis, France.
Par
Dr. Pierre Schneider
Sujets liés
L'étiologie précise de la rosacée reste inconnue, cependant plusieurs facteurs sont considérés comme étant impliqués dans son développement :
La physiopathologie de la rosacée est complexe et multifactorielle.
Le diagnostic de la rosacée est principalement basé sur l'examen clinique de la peau. Il est généralement établi par un médecin dermatologue ou un médecin généraliste. Les critères de diagnostic incluent l'apparition de rougeurs et de boutons sur le visage, ainsi que des vaisseaux sanguins dilatés (télangiectasies) et des modifications du nez (rhinophyma) dans les cas graves.
Il existe différents sous-types de rosacée, chacun présentant des symptômes spécifiques1,2 :
Les diagnostics différentiels de la rosacée 1 incluent :
L’eczéma est une maladie cutanée caractérisée par des rougeurs, des démangeaisons et des squames, qui peut ressembler à la rosacée sur le visage.
L’acné est une maladie cutanée fréquente caractérisée par des boutons, des comédons et des kystes, qui peut ressembler à la forme papulopustuleuse de la rosacée.
La dermatite séborrhéique est une maladie cutanée caractérisée par des rougeurs et des squames, qui peut ressembler à la rosacée sur le visage.
Le lupus érythémateux est une maladie auto-immune qui peut causer des rougeurs et des lésions cutanées similaires à la rosacée.
Certains médicaments (principalement les crèmes a base corticoides) peuvent causer des rougeurs et des lésions cutanées similaires à la rosacée, c'est pourquoi il est important de considérer l'historique médicamenteux des patients.
Il existe différents types de traitements topiques pour la rosacée. Les principaux principes actifs utilisés dans ces traitements sont l'érythromycine, le métronidazole, l'azithromycine, la vitamine A, le peroxyde de benzoyle et les rétinoïdes1-6.
Il faut bien expliquer que l’exposition solaire est un élément aggravant notoire, il faut donc utiliser une très haute photoprotection de façon habituelle. Le froid est aussi un facteur aggravant. Il faut surtout éviter le passage d’une pièce chaude au froid extérieur qui va déclencher des flushes2,3,5.
L’âge minimum pour utiliser le laser se situe quand le patient est capable de rester calme malgré la douleur des impacts du laser.
Les bains chauds aggravent l’érythrose par vasodilatation, par contre il n’y a pas de contre-indication à la piscine2,3,5.
Oui, il existe une composante génétique. En prévention, il faut donc privilégier la photoprotection, et plus tard, éviter les repas riches, épicés mais aussi l’alcool2,3,6.
Le masque de grossesse et la rosacée n’ont absolument rien à voir.
Créez en toute simplicité votre compte professionnel
Je crée mon compteAméliorez vos connaissances professionnelles en profitant de nombreux services exclusifs dans le domaine de la dermatologie : plus de 500 visuels de pathologies, des cas cliniques, des vidéos d’experts…
Bénéficiez d’options uniques telles que l’offre de contenus audio et de supports à proposer à vos patients.
Restez informé(e) des événements et des webinaires à venir, des dernières publications scientifiques et des innovations produit.