Prise en charge de la cicatrisation post-chirurgie avec un nouveau dermocosmétique cicatrisant basé sur une approche écobiologique

L’efficacité des principes actifs a été évaluée sur de la peau humaine reconstruite lésée. La fonction de barrière protectrice de la peau et l’effet respirant du produit ont été étudiés au moyen d’études sur la perte insensible en eau (PIE) et en mesurant les pressions partielles transcutanées en O2 et CO2 (radiomètre). Le microbiome cutané a ensuite été analysé par séquençage du gène de l’ARNr 16S après désinfection. Enfin, la tolérance et l’efficacité du produit (demi-visage 2x/14 jours) ont été évaluées après peeling (acide glycolique à 70 %) dans une étude clinique comparative (score cicatriciel global de 3 sous-scores : inflammation, aspect cicatriciel, effet apaisant).

In vitro, les principes actifs ont amélioré la ré-épithélialisation, la vitesse de fermeture de la plaie (à J7 91 % contre 48 % sans traitement) et la qualité de la cicatrisation. Une amélioration significative de la PIE a été observée après application de papier buvard (20,9 %) et après frottement (11,7 %), sans variation des pressions transcutanées en O2 et CO2. L’analyse du microbiome a montré une restauration de la diversité dès 3 heures après la désinfection, contrairement au témoin. Enfin, une réduction significative du score cicatriciel global par rapport au placebo a été observée à J3 par rapport à J0 (-56 % vs -32 %) et à J7 (-81 % vs -55 %) après le peeling, sans effet indésirable.