Cliniquement, les lésions cutanées sont des papules ou plaques blanches nacrées, avec induration superficielle ou atrophie parcheminée. Elles sont parfois associées à des lésions de morphées. Il existe une fréquence élevée de LSA vulvaire chez les patientes. La physiopathologie reste mal connue, multifactorielle, dont la voie impliquée, Th1 ou Th2, reste incertaine. Des cas de LSA cutané chez des patients avec mélanome métastatique sous immunothérapie ont été rapportés(2). Le diagnostic est clinique, l’histologie sera réalisée en cas de doute.
Les diagnostics différentiels incluent morphée, acrodermatite chronique atrophiante, vitiligo, ainsi que d’autres causes d’achromies en plaques (achromies lenticulaires idiopathiques, anétodermie, lymphome T cutanée, maladie du greffon contre l’hôte, etc.). Le traitement repose sur les dermocorticoïdes et des émollients, parfois des rétinoïdes ou une corticothérapie orale pour les formes étendues. Des cas de LSA cutanés traités avec succès par biothérapie ou JAKi ont été rapportés(3).
(1)Carlson JA et al, Mod Pathol. 1998; (2)Truong K et al, Australas J Dermatol. 2023; (3)Peterson DM et al, JAAD Case Rep. 2022