Elle peut être associée à une plaque similaire du palais en regard, appelée kissing lesion, ce qui était le cas chez notre patiente et qui serait en faveur d’une immunosuppression associée (HIV, traitements systémiques,…).
Les facteurs prédisposants sont le tabagisme, le port de prothèses dentaires, le diabète (3,4). On retrouve très souvent la présence de Candida albicans et les prélèvements sont revenus positifs chez notre patiente.
Elle a été traitée par du fluconazole per os et une intensification des soins d’hygiène de son appareil dentaire, avec une disparition des symptômes et des lésions.
Une modification de son traitement biothérapique est envisagée pour privilégier une molécule favorisant moins les candidoses.
Le principal diagnostic différentiel à éliminer reste le carcinome épidermoïde et une biopsie doit être effectuée au moindre doute.
(1) Hellstein JW, Marek CL. Candidiasis: red and white manifestations in the oral cavity. Head and Neck Pathology 2019; 13:25–32
(2) Goregen M et al. Median rhomboid glossitis : a clinical and microbiological study. Dent 2011; 5: 367–72.
(3) Najmi M A, Sadiq MSK, Khalid A. Median rhomboid glossitis reported in diabetic patient. JBUMDC 2018; 8:197-8
(4) Gawre SR et al. Median rhomboid glossitis : a case study. Cureus 2024:e61182.DOI10.7759/cureus.61182