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Daniel, 71 ans Lésions érythémato-squameuses
Daniel, 71 ans Lésions érythémato-squameuses
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Sujets liés
- Hair / Scalp
- Daniel, 71 ans, de phototype clair et souffrant d’alopécie, vient en consultation pour des lésions érythémateuses et squameuses au niveau du crâne, gênantes sur le plan esthétique.
- La palpation met en évidence un aspect rugueux.
- Lorsqu’il les arrache, cela entraine un saignement.
- À noter qu’il a longtemps vécu sous les tropiques.
Quelle est, parmi les suivantes, votre hypothèse diagnostique ?
True answer!
Wrong answer!
-Le patient présente des kératoses actiniques (KA) du cuir chevelu. Il s’agit de lésions fréquentes chez les personnes âgés dont le phototype est clair. Elles sont le plus souvent visibles par leur composante superficielle, et sont squameuses ou kératosiques. Elles entraînent une gêne esthétique et sont la plupart du temps asymptomatiques.
-Quand elles sont tout à fait débutantes, ce sont des lésions érythémateuses avec une squame fine. Ce sont des lésions pré-carcinomateuses qui sont considérées comme des marqueurs cutanés d’exposition chronique aux UV. Un patient ayant une KA a de ce fait un risque accru de développer un carcinome cutané ou un mélanome.
-Le cuir chevelu des hommes souffrant d’alopécie est une localisation à risque de KA.
-Les KA comprennent une kératose plus ou moins épaisse, qui se reforme quand on la détache, sur une base inflammatoire.
-En cas de KA multiples, on parle de champ de cancérisation, notamment sur le cuir chevelu des hommes alopéciques, où il existe en plus une héliodermie marquée. Le diagnostic est essentiellement clinique.
-Quand elles sont tout à fait débutantes, ce sont des lésions érythémateuses avec une squame fine. Ce sont des lésions pré-carcinomateuses qui sont considérées comme des marqueurs cutanés d’exposition chronique aux UV. Un patient ayant une KA a de ce fait un risque accru de développer un carcinome cutané ou un mélanome.
-Le cuir chevelu des hommes souffrant d’alopécie est une localisation à risque de KA.
-Les KA comprennent une kératose plus ou moins épaisse, qui se reforme quand on la détache, sur une base inflammatoire.
-En cas de KA multiples, on parle de champ de cancérisation, notamment sur le cuir chevelu des hommes alopéciques, où il existe en plus une héliodermie marquée. Le diagnostic est essentiellement clinique.
Quels sont les principaux facteurs de risque de développement des kératoses actiniques ? (plusieurs réponses possibles)
True answer!
Wrong answer!
-L’exposition aux UV est considérée comme le principal facteur de risque de KA. L’exposition solaire prolongée associée à des activités extérieures et des antécédents de coups de soleil ou l’utilisation de cabines de bronzage augmentent le risque de développer des KA.
-L’immunosuppression est un facteur de risque de développement des KA, ce qui se voit chez les transplantés d’organes, ou dans certaines hémopathies.
-L’immunosuppression est un facteur de risque de développement des KA, ce qui se voit chez les transplantés d’organes, ou dans certaines hémopathies.
Quels sont les principales localisations des kératoses actiniques ? (plusieurs réponses possibles)
True answer!
Wrong answer!
-Les localisations les plus fréquentes sont :
la tête (en particulier sur l’arête nasale, mais aussi sur
les pommettes, le front et les régions temporales),
le cou,
les avant-bras.
-Il s’agit le plus souvent de zones qui sont le siège d’une héliodermie marquée. Les zones d’héliodermie sur lesquelles se développent des KA constituent un champ de cancérisation, ce qui signifie qu’il existe des lésions cancéreuses et précancéreuses visibles, mais aussi autour des lésions infracliniques, caractérisées par des anomalies histologiques ou seulement moléculaires.
la tête (en particulier sur l’arête nasale, mais aussi sur
les pommettes, le front et les régions temporales),
le cou,
les avant-bras.
-Il s’agit le plus souvent de zones qui sont le siège d’une héliodermie marquée. Les zones d’héliodermie sur lesquelles se développent des KA constituent un champ de cancérisation, ce qui signifie qu’il existe des lésions cancéreuses et précancéreuses visibles, mais aussi autour des lésions infracliniques, caractérisées par des anomalies histologiques ou seulement moléculaires.
Quelles sont les évolutions possibles des kératoses actiniques ? (plusieurs réponses possibles)
True answer!
Wrong answer!
-Le principal risque des KA est leur évolution vers une lésion invasive de type carcinome épidermoïde cutané.
-Les KA peuvent aussi régresser spontanément.
-Un nombre élevé de KA est associé à un risque accru de développer un carcinome épidermoïde cutané (CEC).
-Les KA peuvent aussi régresser spontanément.
-Un nombre élevé de KA est associé à un risque accru de développer un carcinome épidermoïde cutané (CEC).
Quelles sont les options thérapeutiques pour traiter les kératoses actiniques ? (plusieurs réponses possibles)
True answer!
Wrong answer!
Il est préconisé une destruction préventive des KA en raison du risque de dégénérescence en carcinome épidermoïde cutané. Plusieurs options thérapeutiques sont envisageables. Les outils disponibles sont instrumentaux ou médicaux.
La cryothérapie à l’azote liquide est une méthode rapide et la plus fréquemment utilisée, par application, pendant une ou plusieurs séances, de coton imbibé ou par vaporisation à l’aide d’un cryospray.
La PDT consiste en l’application d’un topique photosensibilisant qui, après illumination par une lumière bleue ou rouge, entraine une destruction sélective des KA.
Le 5-FU est un agent cytotoxique antimétabolite de la famille des antipyrimidines qui est appliqué 1 à 2 fois par jour selon la tolérance, pendant 3 à 4 semaines, sur la ou les lésions, en débordant a minima autour.
Les lasers ablatifs Erbium:Yttrium Aluminium Garnet (Er:YAG) et CO2 sont indiqués pour les lésions isolées plus étendues ou les KA peu nombreuses.
La cryothérapie à l’azote liquide est une méthode rapide et la plus fréquemment utilisée, par application, pendant une ou plusieurs séances, de coton imbibé ou par vaporisation à l’aide d’un cryospray.
La PDT consiste en l’application d’un topique photosensibilisant qui, après illumination par une lumière bleue ou rouge, entraine une destruction sélective des KA.
Le 5-FU est un agent cytotoxique antimétabolite de la famille des antipyrimidines qui est appliqué 1 à 2 fois par jour selon la tolérance, pendant 3 à 4 semaines, sur la ou les lésions, en débordant a minima autour.
Les lasers ablatifs Erbium:Yttrium Aluminium Garnet (Er:YAG) et CO2 sont indiqués pour les lésions isolées plus étendues ou les KA peu nombreuses.
-
Au cours de l’examen clinique, vous remarquez la présence d’une lésion infiltrée douloureuse de 1,2 cm ayant augmenté de volume et ayant saigné spontanément à plusieurs reprises au niveau du pli de l’oreille droite.
- Il s’agit d’une zone où il y avait une kératose actinique qui avait fait l’objet d’un traitement destructeur par cryothérapie en 2017.
Quels sont les signes qui imposent la réalisation d’une biopsie ? (plusieurs réponses possibles)
True answer!
Wrong answer!
Toute kératose résistant au traitement ou ayant des caractéristiques suspectes (induration, douleur, taille supérieure à 1 cm, croissance rapide, saignement ou ulcération) doit faire l’objet d’une biopsie, afin d’éliminer un carcinome épidermoïde cutané.
L’aspect histologique comprend une dysplasie des couches basales de l’épiderme avec des noyaux irréguliers et hyperchromatiques, une parakératose et presque toujours une inflammation dermique lymphocytaire. Il existe des variantes hypertrophiques, atrophiques, pigmentées ou lichénoïdes. Le problème anatomoclinique principal est l’invasion du derme qui définit le carcinome épidermoïde d’abord micro-invasif.
La dermoscopie peut être une aide à la décision de biopsier, comme les autres techniques d’imagerie non invasives.
L’aspect histologique comprend une dysplasie des couches basales de l’épiderme avec des noyaux irréguliers et hyperchromatiques, une parakératose et presque toujours une inflammation dermique lymphocytaire. Il existe des variantes hypertrophiques, atrophiques, pigmentées ou lichénoïdes. Le problème anatomoclinique principal est l’invasion du derme qui définit le carcinome épidermoïde d’abord micro-invasif.
La dermoscopie peut être une aide à la décision de biopsier, comme les autres techniques d’imagerie non invasives.
LES CONSEILS À DONNER
-
Photo-protection et surveillance clinique du corps entier au moins annuelle.
- Les patients atteints de KA doivent faire l’objet d’une surveillance clinique du corps entier au moins annuelle, afin de dépister l’apparition d’une tumeur plus agressive et de réaliser un traitement précoce.
-
Il convient d’adopter les mesures de photoprotection :
-Appliquer une crème solaire adaptée.
-Éviter le soleil entre midi et 16 h.
- Rechercher l’ombre le plus souvent possible.
-Porter un chapeau, des lunettes de soleil et un tee-shirt et utiliser une protection solaire en la renouvelant fréquemment (indice 30 minimum/ renouveler toutes les 2 heures).
-Faire attention aux zones à risque d’attraper des coups de soleil : oreilles, nuque, dos des pieds si chaussures découvertes.
-Protéger les enfants dès leur plus jeune âge.
-Éviter les cabines de bronzage : elles entraînent des risques de cancers cutanés, au même titre qu’une exposition au soleil sans protection.
COMBATTRE LES IDÉES REÇUES - ATTENTION À…
- Bien se protéger du soleil en jardinant ou bricolant chez soi (ce n’est pas parce qu’on est chez soi qu’on ne prend pas les UV !)
- Bien se protéger contre les UV même quand on est bronzé !
Prof
Annabel MARUANI-RAPHAEL
Dermato-pédiatre
Toute lésion indurée du cuir chevelu doit faire l’objet d’une biopsie pour trancher entre kératose actinique et carcinome épidermoïde.
Dr.
Samuel Sarfati
Médecin généraliste
- En cas de KA penser à dépister d’autres localisations de lésions cancéreuses ou précancéreuses cutanées par un dépistage annuel.
- Penser aux immunosuppresseurs comme facteur de risque de KA.
Nicolas Dutriaux
Sage-femme
- Le suivi gynécologique et le suivi de grossesse notamment par la préparation à la naissance sont autant de moments privilégiés pour contribuer à l’éducation à la santé - notamment pour les plus jeunes.
- Le rappel des éléments de choix d’une crème solaire adaptée aux adultes comme aux plus jeunes enfants.
- Le suivi gynécologique préventif de la femme en post ménopause sera aussi l’occasion d’inspecter l’état cutané de manière globale et de réorienter vers le médecin généraliste ou le dermatologue.
Dr.
Christelle Besnard-Charvet
Gynécologue
Les kératoses actiniques sont bien bénignes, mais la surveillance est impérative car elles témoignent d’un facteur de risque important de cancérisation.
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