Dans notre cas, l’étiologie secondaire liée à d’anciennes habitudes de coiffage avec traction a été retenue ; le patient n’avait pas de comorbidités ni d’antécédents familiaux, le bilan métabolique et thyroïdien était normal, il n’y avait pas d’associations neuropsychiques.
Dans la plupart des cas, le retentissement social et esthétique est marqué, de même que l’altération de la qualité de vie par le prurit qui accompagne généralement les lésions. Ici, le patient est asymptomatique et non demandeur de prise en charge, décrivant un état classique dans la population wallisienne qui partage ces habitudes de coiffage avec chignon haut. Des études de cas plus étendues dans cette population seraient intéressantes d’un point de vue épidémiologique.
Kouki C., La Revue de Médecine Interne, 2023