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Coup d'œil du congrès JPL 2025
Coup d'œil du congrès JPL 2025
Articles rédigés par Laetitia Agresta (Interne en dermatologie, Marseille) et par Dr Laura Bouchard (Dermatologue, Helsinki)
Sujets liés
Article rédigé par Dr Laura Bouchard (Dermatologue, Helsinki)
Benjamin Chelli, Expert-Comptable
La présentation a consisté de notions de base sur la comptabilité et fiscalité pour choisir le bon mode de forme d’exercice pour commencer son activité.
Trésorerie
On comptabilise uniquement ce qui est entré/sorti du compte bancaire
Engagement
Créances et dettes de l’exercice prises en compte même si non encaissées/non décaissées
Bien ou service d’une valeur > 500€ HT
Comptablement le coût d’une immobilisation est étalé sur sa durée d’utilisation présumée.
Les cotisations sociales obligatoires : URSSAF & CARMF
(Unions de Recouvrement des Cotisations de Sécurité Sociale et d’Allocations Familiales et Caisse Autonome de Retraite des Médecins de France)
Calcul et paiement ( années 1 et 2) sur le deuxième semestre de l’année 2.
Les cotisations sociales facultatives : mutuelle, prévoyance, retraite supplémentaire
Produits :
Charges
RÉSULTAT = PRODUITS – CHARGES
En fonction du type d’exercice
Comptabilité de trésorerie
Toutes les recettes encaissées et dépenses décaissées > résultat = base de calcul de l’assiette des cotisations sociales et impôt sur le revenu
Recettes encaissables et dépenses décaissables pris en compte
Le régime des bénéfices non commerciaux (BNC)
Le régime fiscal des sociétés médicales
Soins thérapeutiques -> TVA -
Soins esthétiques -> TVA + (> 37 500 € / année)
Redevance de collaboration = Loyer -> TVA +
La taxe sur les salariés est due par tous les employeurs qui ne sont pas soumis à la TVA (calculée sur les salaires bruts).
Article rédigé par Dr Laura Bouchard (Dermatologue, Helsinki)
Hanna Guigui, Expert-Comptable - COMMISSAIRE AUX COMPTES
Les formes les plus répandues :
Article rédigé par Dr Laura Bouchard (Dermatologue, Helsinki)
Et / Ou
Instruments pratiques
Transilluminateur percutané portable pour visualiser les veines
Doppler continu pour détecter les micro-reflux sous-jacents -> sclérose nécessaire
NdYAG
Laser de choix pour les varicosités
2-3 séances espacées de 8 semaines ou +
Résultat au bout de 3 mois
Paramétrage selon diamètre et profondeur des vaisseaux
Augmentation de la taille de la pièce à main (3 à 5 mm) si vaisseaux plus profonds et plus larges
Durée de pulse 10 à 40 ms
Pas de stacking ! Possibilité de faire un 2ème passage
End-point : commencer à basse fluence jusqu’à l’effacement ou aspect grisé du vaisseau
Bon système de refroidissement
Laser colorant pulsé (LCP) et KTP
Télangiectasies rouges superficielles < 0.3 mm
Risque d’hypopigmentation avec KTP, purpura et hyperpigmentation transitoire avec LCP
Seulement phototypes I-III
Photoprotection +++ au moins 2 mois
Article rédigé par Dr Laura Bouchard (Dermatologue, Helsinki)
Orateur : Dr Nathalie Gral
Mésogreffe de cellules souches matures dérivées des follicules pileux
PRP
Nanofat
Low Level Laser/Light Therapy (LLLT)
Lasers fractionnés
Nouveau laser fractionné non-ablatif 1565 nm pour le traitement de la perte de cheveux annoncé à l’ASMLS 2025
Article rédigé par Dr Laura Bouchard (Dermatologue, Helsinki)
Orateur : Dr Séverine Lafaye
Le laser au colorant pulsé (LCP) diminue l’incidence des cancers kératinocytaires de 50%
Hu et al., ASMLS 2025
Nouvelle application du laser au colorant pulsé : blépharite associée à la rosacée
Article rédigé par Dr Laura Bouchard (Dermatologue, Helsinki)
Orateur : Dr Cyril Maire
RFMA pour le raffermissement du bas du visage, de la mâchoire et du cou (Ngyuen et al., Dermatol Surg 2022) – analyse par Pr Rym Benmously
(Cou non significatif)
Traitement combinant RFMA et laser thulium 1927 nm vs RFMA seul sur le visage (Park et al., Dermatol Surg 2021) - analyse par Dr Gwendoline Sebille
CO2 vs RFMA
Article rédigé par Dr Laura Bouchard (Dermatologue, Helsinki)
Orateur : Dr Gérard Toubel, dr Michael Benzaquen et dr Anne Le Pillouer
Des cas de complications laser fréquents et sévères sur les forums de la SFLD et l’IMCAS Alert.
Les complications les plus fréquentes ont été causées par le laser NdYAG surtout sur le visage.
Des paramètres trop forts : pièce à main (PAM) trop grande, forte fluence, mal fonction du système de refroidissement, stacking ou pulse sur une dilatation de vaisseau sanguin avec beaucoup de chromophore ont causé des brûlures et cicatrices atrophiques.
Réponses des experts
Traitement des cicatrices avec laser fractionné ablatif ou non-ablatif, exérèse chirurgicale des cicatrices les plus profondes ou acide hyaluronique.
Conclusion : le laser NdYAG n’est pas un laser pour les débutants.
PARÈSE FACIALE APRES HIFU
Deux patientes traitées par HIFU pour raffermissement de la peau du visage ont présenté avec une parésie et paresthésie faciale lors de la visite de contrôle à 10 jours. Le traitement avait été douloureux.
Réponse des experts de l’IMCAS
Réponse des experts de l’IMCAS
Si application trop superficielle -> ulcération et nécrose
Conclusion : La technologie HIFU utilise des ultrasons pour chauffer les tissus ciblés à une température d'environ 72°C. La taille et l’emplacement des points de coagulation peut contribuer à la formation de dommages structurels y compris les nerfs et les vaisseaux sanguins.
=> la procédure devrait être effectuée par un médecin et non par les techniciens.
Article rédigé par Laetitia Agresta (Interne en dermatologie, Marseille)
Orateur : Dr Nathalie Gral, Jean-Michel Mazer, Gérard Toubel, Thierry Fusade, Yvon Perrillat, Magali Dubois & François Will
Les plus anciens des lasers
Ils font partie des lasers ablatifs, avec le laser ERBIUM.
Indications fréquentes : verrues, papules perlées du gland.
Plusieurs types :
-lasers pulsés à « lissage » de la peau couche par couche
Après l’utilisation, la cicatrisation cutanée s’effectue via les annexes cutanées : son utilisation doit donc se faire préférentiellement au niveau des zones ou celles-ci sont présentes.
Ex : les rides péri-orificielles et cicatrices d’acné.
-lasers fractionnés à zone d’action en profondeur, assimilables à des micro-carottes de peau
Après l’utilisation, la cicatrisation cutanée s’effectue cette fois ci à partir des zones de peau non traitées.
Utilisation plus rapide avec moins de séances ; toutes les zones peuvent être des cibles sans critères de présence d’annexes cutanées.
CAS CLINIQUE :
Utilisation du laser pulsé : diminution des rides et augmentation de l’ouverture à 4.8 cm facilitant les soins dentaires.
Laser fractionné possible également : amélioration des rides, mais pas de la distance interincisives même si la patiente décrit un meilleur confort lors des soins
Utilisation du laser pulsé : réduction de l’hypertrophie
+ : recréer le relief du nez
En pratique :
TOUJOURS INTRODUIRE UN TRAITEMENT ANTI HERPETIQUE AVANT DE PRATIQUER UN TRAITEMENT PAR LASER CO2 SUR UNE GRANDE SURFACE !
2e lasers les plus anciens
Chromophore = oxyhémoglobine
Lasers pulsés à colorants
Lasers KTP
Lasers Nd-Yag
Photothermolyse sélective (1ms) à pas de coagulation = Effet thermique permet d’obtenir la sclérose
Photocoagulation sélective (10ms) à coagulation = //Effet mécanique permet d’obtenir la sclérose
Le purpura est l’effet indésirable inévitable, et constitue le pendant d’une efficacité importante de l’activité laser.
La question que le dermatologue doit se poser est donc : l’indication de mon/ma patiente justifie-t-elle ce préjudice esthétique (temporaire) ? Est-il acceptable par mon/ma patiente ?
Take home notes :
-le jeune âge d’un patient ne doit pas freiner le dermatologue dans les traitements lasers des angiomes plans, AU CONTRAIRE. Plus on traite tôt, plus le traitement est efficace ET facile !
-l’incidence des radiodermite chroniques chez les femmes ayant souffert d’un cancer du sein est en augmentation grâce à leur meilleure espérance de vie. Les lasers vasculaires ont une place privilégiée dans leurs traitements.
NB : l’acné et les lasers vasculaires ...
Initialement un traitement anti inflammatoire peu durable et peu recommandé, l’apparition de laser à longueur d’onde ciblant spécifiquement le sébum semble permettre un effet durable en obtenant l’atrophie des glandes sébacées (sur le mode d’action de l’isotrétinoïne) et pourrait se faire sa place dans l’arsenal thérapeutique de l’acné.
Utilisation du FRAXEL (laser fractionné non ablatif)
Retenir que les traitements ne sont pas « magiques » : bénéfice en moyenne de 50%
En pratique : peu douloureux (crème anesthésiante 1h avant) et peu de complications.
Fonctionne grâce à l’effet thermique et restructuration collagénique : à 45-50° le remodelage dermique entraîne la production de HSP, de facteurs de croissance, de collagène de type 1 et 6.
Les cicatrices persistent mais se voient moins.
NB : les résultats sont différés de la dernière séance de traitement, avec des résultats finaux à 3 – 6 mois de la dernière séance.
La mélanine présente un spectre large d’absorption lumineuse, de par sa fonction physiologique, allant des UV aux infra rouges.
Les lasers à utiliser sont :
-Q switched nano ou pico secondes
-Lumière pulsée
Hypermélanoses épidermique (lentigos actiniques, KS planes morphées hyperpigmentées, cernes...)
Ex : lentigos actiniques àlaser Yag532 : 1 séance !
Comparativement à l’azote : plus rapide, pas de risque d’hypochromie
Hypermélanocytoses (taches café au lait, naevus spilus, hamartomes...)
Mélanocytose dermiques (Naevus d’Ota, d’Ito, d’Hori, …)
Lasers CO2 fractionnés
Lasers pico secondes
2 situations délicates :
Pas que des indications esthétiques !
Alexandrite ou Yag ?
2 composantes à traiter : l’épilation (plainte prédominante) et l’hyperpigmentation.
Pour obtenir une épilation : + profond, moins spécifique de la mélanine -->laser Yag 1064 ou Alexandrite 755 nm
Pour obtenir une dépigmentation : - profond, plus spécifique àAlexandrite ? QSY ?
Autres indications remboursées par la SS : hypertrichose pathogène, hirsutisme documenté, épilations chez transsexuels.
Chéloïdes : 1 schéma = LCP + Kénacort
Cicatrices scléreuses : laser fractionné non ablatif (Fraxel)
Cicatrices post chirurgical :
-chirurgie du visage
-thyroïdectomie
-chirurgie du sein
1 protocole : LCP + Laser CO2 fractionné en une seule et même séance.
3 séances : J7, M1, M2
Accélère le processus de cicatrisation, qui pourrait prendre normalement 18 mois à 3 ans, répondant à la demande du ASAP (as soon as possible)
Article rédigé par Laetitia Agresta (Interne en dermatologie, Marseille)
Orateurs: Aymonier, Céline Frochot Muriel Creusot, Anne Le Pillouer& François Will
Kératoses actiniques : revue générale
Définition histologique : hyperprolifération de kératinocytes dysplasiques au niveau des couches basales de l’épiderme avec des noyaux irréguliers et hyperchromatiques, parakératose + dommages actiniques +/- inflammation dermique lymphocytaire.
Continuum clinique et histologique entre :
-KA // Carcinome in situ (Bowen) // Carcinomes invasifs
-Atypiques basales // Atypies sur toute la hauteur de l’épidermes // Infiltrations en profondeur (dermiques à minima)
->Options thérapeutiques = nombreuses
Pourquoi traiter les KA :
L’abstention thérapeutique se justifie – t- elle ?
La stratégie thérapeutique à adaopter :
Lésion unique ou nombre limité = cryothérapie, laser CO2
Champ de cancérisation :
Quand faire une biopsie ?
La PDT : théorie et applications aux au KA et carcinomes :
La PDT classique :
Indoor-daylight PDT :
Extrait fiche d’informations destinée au patient, rédigée par le Groupe de Cancérologie Cutanée de la Société Française de
PHOTOTHÉRAPIE DYNAMIQUE (PDT) en lumière du jour (DAYLIGHT PDT)
Comment se déroule le traitement ?
1/ Le dermatologue peut réaliser un « décapage » des lésions à traiter (retrait des croûtes, squames...), par prescription de crèmes et/ou en réalisant un décapage mécanique manuel, avant de programmer la séance de PDT. Ceci permet une meilleure pénétration de la crème photosensibilisante Metvixia®.
Ne pas appliquer ces crèmes la veille de la séance.
Annuler la séance si la météo prévoit un temps pluvieux ou couvert.
2/ le jour de la consultation, le dermatologue réalisera un grattage supplémentaire des lésions avec une curette; il peut y avoir des micro-saignements,
3/ une crème solaire, que vous aurez achetée en pharmacie avant la séance, sera appliquée en couche fine sur l'ensemble de la zone à traiter. Demandez bien à votre dermatologue de préciser le produit à utiliser car pas toutes les crèmes solaires ne sont adaptées à ce traitement (nécessité de produit sans écran minéral).
4/ la crème photosensibilisante Metvixia®, que vous aurez achetée en pharmacie avant la séance, sera appliquée sur les kératoses.
5/ Dans les 30 minutes qui suivent l'application de la crème photosensibilisante, vous devrez commencer à vous exposer à la lumière du jour (en extérieur), pendant deux heures. Ceci peut entraîner une sensation de chaleur, de brûlures. Il est possible d'être à l'ombre si besoin. Eviter les efforts physiques qui feraient transpirer. Prévoir des lunettes de soleil et une bouteille d'eau.
6/ à la fin des 2 heures: rentrer à l'intérieur puis nettoyer toute la peau avec un nettoyant doux, 7/ vous devrez protéger la zone traitée de la lumière pendant les 24 heures suivantes, et appliquer une crème cicatrisante et apaisante pendant quelques jours après la séance.
Les lasers et les carcinomes cutanés dans ma pratique :
= Laser CO2 fractionnés +/- PDT classique ou indoordaylight
2- Bowen des jambes, porokératoqe des membres, chéilite actinique
= Laser CO2 fractionné + PDT classique
= Laser CO2 fractionné + PDT classique
= YAG (5mm 10ms 120 à 140 J – double passage : one shot 1 à 2 fois par an
Exemple : CBC
+ ) -anesthésie locale non nécessaire
-cicatrices et résultats cosmétiques assez bons
-) -pas de contrôle histologique
-purpura des 2 semaines
-nécessite plusieurs traitements
-suivi clinique régulier
-assez profond pour un CBC nodulaire
-Yag 5mm 10ms 100-140 J, 3 passages
+) -simplicité de mise en œuvre et faible cout (// chirurgie ou PDT)
-suites assez simples avec paramétrages maitrisés
-) -Méthodes et paramètres de traitement à mieux définir
-pas de contrôle histologique
-cicatrices
-contrôle clinique / LC-OCT indispensable
Une place dans les futures recommandations de traitement de lésions aussi fréquentes que les CBC à faible risque, dont les indications augmentent ?
Article rédigé par Laetitia Agresta (Interne en dermatologie, Marseille
Orateur : Jean - Paul Meningaud & Carole Woodward
Blépharoplastie médicale par plasma
Plasma en tant qu’etat de la matière, toutes les molécules sont ionisées
Avantages :
-Anesthésie ++
-Dans les suites : possibilité d’appliquer des DC en post opératoire
-Croutes à ne pas retirer car protecteur
Très opérateur dépendant
Laisser des espaces non traités pour éviter les brides
! Ne pas traiter comme une blépharoplastie : traiter des cils aux sourcils à 1 seule séance !
Hyperpigmentation post inflammatoire
Complications herpétiques
Brides
Il faut préférer la chirurgie pour :
-patients mélanodermes, asiatiques
-paupières inférieures
-paupières creuses
-ectropion
- poches de graisse, dermatochalasis très importants
Laser CO2 :
Plus efficace et pertinent
Plus de précautions : coque, anesthésie de l’œil
Plus cher
Plus d’expérience
HIFEM :
Champ électromagnétique focalisé de haute intensité
à Courant électrique dans les tissus, dépolarisation motoneurone
à Stimulation indirecte des fibres musculaires
Indications fonctionnelles :
-IU d’effort (6 à 8 séances : 2/sem et entretien à la carte)
-Rééducation périnéale post partum ou lié à l’age
-4 séances d’attaques, séance d’entretien 1/6mois
-Doit se faire en association au sport +++
Points forts :
Points faibles :
Perspectives : protocoles combinés (cryolipolyse) / Intégration en post op / oncologie/ Rééducation ou en gériatrie.
Article rédigé par Laetitia Agresta (Interne en dermatologie, Marseille
Orateurs : Pascaline Darbon, Magali Dubois, Hugues Cartier, Florence Le Duff
Revue de littérature sur le site de SFLD : inscription gratuite pour les internes et désormais les assistants !
Moteur de recherche très précis pour retrouver les analyses qui nous intéressent
+ Forum pour questions
1. Laser CO₂ ablatif fractionné et isotrétinoïne orale ?
Un essai prospectif, randomisé et contrôlé, comparant un traitement laser simultané versus un traitement retardé pour les cicatrices d’acné.
Analysé par : Cyril Maire
2. Combinaison d’isotrétinoïne à faible dose et de laser Nd:YAG pour le traitement de l’érythème post-acnéique
Analysé par : François Will
3. Les traitements au laser pour les cicatrices :
Le voyage physique et émotionnel
Analysé par : Michael Naouri
4. Délivrance assistée de produits d’injection par laser et autre appareil :
Évaluation histologique
Analysé par : Anne Le Pillouer
5. Expression de l’IGF1 après le resurfaçage au laser fractionné CO₂ (AFL) :
Nouvelles perspectives dans le traitement des kératoses actiniques du cuir chevelu
Analysé par : François Will
Key points :
Le message clé : Traiter vite sans attendre !
Auteurs de l’étude : Abdel K. Rhadi, Aboukheirchi MH, Anzi Abuh M, Essam H. Arch Dermatol Res, 2024 Jun 18;316(1):25
Méthodologie de l’étude
2 groupes de 24 patients (phototypes III à IV)
Groupe A : Isotrétinoïne 10 mg
Groupe B : Isotrétinoïne 10 mg + Nd:YAG
Traitement laser : 6 séances espacées de 2 semaines. Paramètres : 5 mm, 20–25 ms, 150 J
Résultats :
Groupe A et B : amélioration observée
Groupe B : léger inconfort, rougeurs temporaires localisées
Conclus ion des auteurs : Traitement sécurisé et efficace pour phototype élevé
Limites :
Commentaire de l’expert :
Références complémentaires (SFLD) :
Étude de 2018 sur le laser fractionné non ablatif 1550 nm avec faible dose d’isotrétinoïne chez des patients asiatiques atteints d’acné vulgaire. Dermatol. Surg. 2018
Le message clé :
On peut combiner une petite dose d’isotrétinoïne avec :
-Laser YAG (2024)
-Laser fractionné non ablatif (2018)
-Laser CO₂ fractionné (2021)
Mais pour le moment preuves uniquement avec l’isotrétinoïne à faible dose.
Article rédigé par Laetitia Agresta (Interne en dermatologie, Marseille
Orateurs : Anny Cohen Letessier, Martine Baspeyras, Muriel Creusot, & Laurence Beille
Introduction :
Chaque femme peut passer presque la moitié de sa vie en ménopause.
Modifications cutanéo-muqueuses : « La ménopause frappe la peau, la craquelle, la relâche, elle en perd
surtout son onctuosité... »
Microbiote cutané :
Analyse transcriptome et RNA → Baisse du Cutibacterium avec augmentation de la diversité microbienne.
Microbiote vaginale :
→ avec de grandes variations individuelles
→ PERTE PROGRESSIVE DE LA TONICITÉ ET DE L’ÉLASTICITÉ
→ Troubles de la pigmentation (tâches actiniques, achromiques)
1.Diminution de la vascularisation du cuir chevelu
2.Augmentation du pourcentage de cheveux télogènes
3.Hyperactivité 5 α réductase
4.Disparition de l’activité antiandrogénique : Progestérone, Œstrogènes)
Alopécie fibrosante frontale (post ménopausique)
La possibilité du rôle des androgènes dans cette alopécie suggère l’efficacité éventuelle d’anti-androgènes dans son traitement. Traitement : corticoïdes locaux, minoxidil à 5% 1/j, Finastéride oral ou topique, Dutastéride
– Épiderme
– Derme
DHEA
DHEA / HORMONE = médicament
Crèmes cosmétiques – DÉRIVÉS-PRÉCURSEURS par synthèse chimique à partir de plantes (Dioscorée - Patate douce - Extraits de pivoine, peptides de lupin – Microalgue)
Effets :
État cutané :
Augmentation Hydratation
Augmentation Production Sébum
Diminution Atrophie cutanée
Libido / Biologie :
Amélioration significative
Absence d’effets délétères
Agit sur turnover osseux
Retour aux valeurs péri ménopausiques
🔬 Mécanismes :
Effet anti radicalaire
Augmentation expression procollagène
Diminution des MMP
Augmentation des TIMP
Augmentation expression du TGFbeta1
Phyto-Hormones-Like:
GENISTEINE (Soja) .......... Estradiol
DIOSGENINE (Yam) .......... Progestérone
RESVERATROL (Raisins) .......... Diéthylstilbestrol
Soja - Genistéine
GRAINES (Isoflavones sous forme glycosylée) /FRACTION PROTÉIQUE/ FRACTION LIPIDIQUE / acides gras essentiels - Acide linoléique et alpha linolénique
Effets :
- Contrôlent la séborrhée
- Retardent la repousse des poils après épilation
- Diminuent l'inflammation dans l'acné
- Augmentent l’hydratation et l’élasticité cutanée
- Lysoléctine de soja stimule la laminine 5 (M.
Mécanismes :
- Antioxydante : Inhibition du radical hydroxyle (OH•) / Inhibition du peroxyde d’hydrogène (H₂O₂)
- Photoprotection : Inhibition de l’inflammation photo-induite (prévention du coup de soleil)
- Améliore les niveaux de : Carotène plasmatique & Vitamine C
🧬 Effets cellulaires:
- Régule les cycles cellulaires
- Agit via l’EGF et le TGF-β
- Bloque la réplication des cellules endommagées
- Effets dose-dépendants
🔧 Effets structuraux:
- ↑ Collagène (jusqu'à +153 %)
- ↑ Protéoglycanes
- Remodelage de la matrice extracellulaire
- Potentialisation par ETCA
Steroflavones :
🧪 Composition (association déposée):
- Yam (Dioscorea villosa - Mexique) : diosgénine (16 %)
- Isoflavones (trèfle rouge) : génistéine (40 %)
- Quercétine (Sophora Japonica) : 98 %
- Extrait de malt : action anti-MMP
🔬 Propriétés:
- Stimule la synthèse des fibres de collagène
- Protège la jonction dermo-épidermique (JDE)
- Effet antiradicalaire
- Améliore la microcirculation
L’art du naturel : sublimer sans transformer
Pourquoi AH ? rétablissement des volumes, soutien ligamentaire, effet tenseur indirect et myomodulation
Erreurs à éviter : surrection / asymétrie / mauvais plan d’injection
ANATOMIE ET PHYSIOLOGIE :
>Horizontal : 1/3 sup, 1/3 moy, 1/3 inf
Vertical : face médiane, face intermédiaire, face latérale
>3 zones clés : menton, plis d’amertume, angle mandibulaire
+ bajoues entre 2 points fixes
Toxine et AH en plusieurs plans
-sillon labio-mentonnier
-bolus profond à l’aiguille 0.2ml
-1 à 3 bolus profonds au contact osseux (support profond = solidement attaché au support osseux)
-pincer le menton entre 2 doigts pour éviter le déplacement du produit
-aspirer avant injection et injecter lentement. Masser après injection.
-rétrogénie observée dans les troubles d’occlusion dentaire
Injection linéaire rétro traçante de préférence à la canule (en arrière de la bajoue, en avant du masseter). A l’aiguille, pincer la peau et placer l’aiguille sur un plan superficiel pour éviter l’artère faciale.
Bolus suprapériosté 1 à 3 fois 0.2mL à l’aiguille – aspirer avant injection –injection lente
Injection à la canule
Réaliser un examen radiologique après plusieurs injections. Epaisseur bien inférieure à celle d’une érosion osseuse liée à un implant mentonnier. Aucun lésion périapicale ou dégradation esthétique n’ont été constatés jusqu’à présent. Doit être interprétée avec rationalité sans anxiété excessive.
Attention aux injections répétées, aux terrains particuliers.
Respect des bonnes pratiques.
Déclarer les effets secondaires : Vigilance Esthétique
Inducteurs tissulaires :
Ca HA :
Microsphères d’hydroxyapatite de calcium (entourées d’une substance naturelle permettant l’absence de migration et la réduction des réactions granulomateuses)
Suspendues dans un gel de carboxyméthylcellulose (dérivé de cellulose et d’acide acétique, soluble dans l’eau = viscosité du produit). 30/70.
Indications : Volumisation – Lifting – Contouring – Skin Quality
Ex : angle mandibulaire / jawline
Avantages : structure similaire à l’os à Pas d’ostéointégration ou calcification, et peu de réaction granulomateuse = aucun test allergique requis avant l’utilisation
PLLA :
Acide poly-L-lactique
Na Carboxylmethylcellulose 0.090g et Mannitol 0.1275 g
Origine synthétique, biocompatible et biodégradable
-Zones d’injections :
- sous cutanée pour la mandibule
-Suprapériosté pour le menton, sillon pré-bajoue
-Règles des 5 (massages 5 min, 5 fois par jour pendant 5 jours)
- Eviter les muscles péribuccaux (nodules +), ne pas surcorriger
Indications : lipoatrophie faciales liées au VIH, correction des sillons nasogéniens
Effets indésirables : nodules si mauvaises techniques, évitables avec dilution et massage
Etat des lieux des fils tenseurs résorbables en France :
-technique mini invasive
-nébuleuse autour des fils
-dénigrement par les poseurs de fils non résorbables
Et pourtant ! Avenir de notre métier + Maturité des fils
État des lieux de la prise en charge esthétique :
Tout et n’importe quoi ! On va vers des déformations totales !
→ Véritable stratégie thérapeutique avec une combinaison de techniques maîtrisées et efficaces (Formation, congrès)
Il est complètement faux de dire que les seuls gestes efficaces sont : le lifting, le laser CO2 et le peeling phénol !!!!
Techniques phares
Les fils coréens : PDO ou en PLLA-CL :
Trois types de fils :
!! Une ressource à retenir : PDO Thread Lifting 101 !!
Principes fondamentaux de pose liftante : NSRT
-hauts et en arrière sur le plan fixe : lisière du CC, en avant de l’oreille (ligaments, smas épais)
-en avant : fixation plus incertaine dans la graisse sous cutanée, respect de l’ouverture de la bouche.
-différenciation des régions maxillo- malaire de la région mandibulaire
-vecteurs verticaux et obliques
Effets secondaires :
Classiques :
Moins classiques :
Conclusion :
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