Amélioration de la fermeture des plaies et de la qualité de la cicatrisation avec un nouveau complexe actif écobiologique à l’aide d’un modèle 3d de peau équivalent sans échafaudage

La restauration de la peau après une blessure est cruciale pour la vie et son altération peut entraîner une cicatrice persistante. Nous avons développé un complexe actif, composé de 3 ingrédients bio-inspirés de composants naturellement présents dans la peau, afin de restaurer et d’optimiser le processus naturel de cicatrisation de la peau conformément à l’approche écobiologique. L’écobiologie considère la peau comme un écosystème vivant en interface avec son environnement et préservant sa biologie naturelle pour agir durablement.

L’efficacité de ce nouveau complexe actif breveté (demande de brevet déposée) a été évaluée à l’aide d’un modèle 3D unique de cicatrisation équivalent à deux couches. Ce modèle est entièrement constitué de fibroblastes humains intégrés dans leur propre matrice extracellulaire, sur lesquels des cellules épidermiques ont été ensemencées. Après la formation d’un épiderme complet, ce modèle 3D de peau équivalent sans échafaudage a été blessé à l’aide d’un poinçon de biopsie, créant une plaie de 3 mm qui atteignait l’épiderme et le derme. Le complexe actif a ensuite été appliqué localement pendant 14 jours. La région blessée a été examinée pendant une période maximale de 14 jours (J14) au niveau de la ré-épithélialisation et du remodelage dermique en utilisant l’analyse histologique et immunohistologique.

À partir de J4, le complexe actif a significativement accéléré la phase de ré-épithélialisation (+58 % Ki67, +48 % loricrine, +125 % CD44), la régénération de la jonction dermo-épidermique (+160 % collagène VII, +150 % collagène XVII) et le remodelage du derme (+800 % collagène III), par rapport à l’absence de traitement. La zone de fermeture de la plaie a également été significativement réduite avec le traitement (à J7, -88 % par rapport à J0, -36 %). Les conditions du complexe actif ont montré à J14 une ré-épithélialisation complète de la plaie donnant lieu à un épiderme contigu et bien organisé, entièrement stratifié comprenant une couche cornée différenciée en phase terminale, contrairement à la plaie témoin non traitée qui était encore à un stade immature.