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Comptes-rendus rédigés par Dr Laure BELLANGE (Allergologue)
Par
Pr Laure BELLANGE
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Orateurs : Liesbeth GILISSEN (Leuven, Belgique), Christine LAFFORGUE (Châtenay-Malabry)
Comptes-rendus rédigés par Dr Laure BELLANGE
La cosmétologie est une science globale, avec de la chimie, de la microbiologie, des sciences de l’environnement.
Les cosmétiques sont composés de plusieurs ingrédients. Les excipients sont la base de ces cosmétiques. Ils peuvent être des corps gras seuls, ou des corps gras combinés avec de l’eau sous forme d’émulsion. Dans ce dernier cas, il faut donc des agents émulsifiants car l’huile et l’eau se repoussent. On choisit les émulsifiants selon leur valeur « hydrophilic-lipophilic balance ». On peut augmenter la richesse d’une crème en ajoutant des substances hydratantes (macromolécules biologiques, protéases, vitamines, etc.). Pour conserver les produits cosmétiques, on peut ajouter des conservateurs ou des antioxydants. Le type d’emballage joue aussi un rôle dans la durée de conservation. Quand on va choisir les ingrédients d’un cosmétique, il faut prendre en compte des incompatibilités dans le produit, qui peuvent modifier ses propriétés. Ces incompatibilités indésirables peuvent être de nature physique ou chimique. Les allégations liées à l’efficacité doivent toujours être prouvées et doivent respecter le règlement et les lignes directrices EU. On testera l’efficacité des produits finis in vivo chez des volontaires.
Concernant l’innocuité, le règlement EU indique une liste de substances interdites, de substances restreintes et de colorants, conservateurs et filtres UV autorisés. Tous les ingrédients doivent avoir une fiche d’information et de données de sécurité. L’expérimentation animale n’est plus autorisée en Europe, que ce soit sur les produits finis ou sur les ingrédients individuels.
Après la mise sur le marché, la cosmétovigilance rentre en jeu. Elle repose sur la volonté des patients atteints ou des professionnels de santé de transmettre l’information. Le distributeur signale aussi les effets indésirables.
Pour rappel, le microbiote est l’ensemble des micro-organismes d’un micro-environnement donné ; Le microbiome est l’ensemble des microbes et leur site de vie. Les techniques pour les étudier comprennent le métagénome, l’ARN 16S des bactéries, les ARN fongiques.
La peau a une surface d’application estimée à 2m², mais la surface colonisable est d’environ 25m². Les bactéries vont s’adapter, elles peuvent rester en surface ou se glisser sous les ongles ou se mettre à l’abri dans les replis. Ces microbes interagissent avec la peau, afin de maintenir une bonne santé. Les bactéries permettent de maintenir le pH de la peau. Il y a des va-et-vient permanents entre le microbiote, les kératinocytes et le système immunitaire.
Par exemple, les odeurs et la sueur sont un cas d’école : la sueur n’a pas d’odeur, mais les bactéries oui. Selon les espèces qui nous colonisent, la sueur n’aura pas la même odeur.
La cosmétobiotique est l’avenir de la cosmétique. L’idée est de chouchouter notre microbiote afin de protéger la peau des agressions extérieures, booster les mécanismes de défense, et hydrater la peau. Le problème est que chaque personne a un microbiote différent. Donc il est difficile de créer un cosmétique adapté au plus grand nombre. Les prébiotiques paraissent les plus intéressants et plus pratiques à utiliser.
Quels règlements régissent les cosmétiques, trouvez les bonnes réponses ?
Quelles réactions allergiques peut-on voir des cosmétiques, trouvez les bonnes réponses :
Orateurs : Angèle SORIA (Paris), Jonathan WHITE (Bruxelles, Belgique), Jean-Luc BOURRAIN (Montpellier)
Comptes-rendus rédigés par Dr Laure BELLANGE
Quels examens mener devant une urticaire aiguë ou chronique ? Quels sont les traitements pour prendre en charge cette pathologie ? Et quand penser à une allergie devant une urticaire ?
Devant une urticaire aiguë, aucun bilan n’est nécessaire.
Devant une urticaire chronique, l’anamnèse et l’examen clinique restent primordiaux. Le bilan biologique systématique minimal reste à faire. Ce qui est important est le score UCT, car le nouvel algorithme thérapeutique est basé sur ce score clinique. Le score va de 0 à 16, 16 étant le meilleur score. Si l’UCT est inférieur à 12, il faut changer de ligne thérapeutique.
En première ligne, il faut proposer les antihistaminiques de deuxième génération, entre 1 à 4 comprimés par jour. Si échec, il faut ajouter l’omalizumab. Si nouvel échec, on ajoute la ciclosporine.
Pour rappel, la corticothérapie générale ne doit pas être utilisée au long cours. Chez la femme enceinte, cétirizine, lévocétirizine et desloratadine sont les antihistaminiques les plus étudiés.
Comme pour toutes les urticaires, les antihistaminiques jusqu’à la posologie de 4 par jour restent la base du traitement. Pour chaque étiologie, on peut ajouter des traitements plus spécifiques.
Si l’urticaire est allergique, il y aura d’autres symptômes que cutanés. Il faut donc penser à les rechercher de manière systématique. Il y aura aussi un élément déclencheur : piqûre ou morsure, prise médicamenteuse, prise alimentaire.
L’anamnèse reste donc primordiale.
Devant une urticaire chronique, on proposera en première intention :
Orateurs : Brigitte MILPIED (Bordeaux), Delphine STAUMONT-SALLÉ (Lille)
Comptes-rendus rédigés par Dr Laure BELLANGE
Quelles sont les actualités concernant la prise en charge de l’eczéma des mains ? Et pourquoi la dermatite des mains n’est pas toujours liée à une allergie ? Voici quelques thèmes qui ont été traités lors de cette session
N'oublions pas qu’il existe une grande variabilité clinique de l’eczéma allergique des mains. Le diagnostic peut donc être difficile. Et il n’y a pas que l’allergie qui donne des lésions des mains. D’autres pathologies peuvent être responsables. Parfois le diagnostic différentiel est facile, comme pour le psoriasis pour lequel le phénomène de Koebner peut aider. La gale est aussi un diagnostic différentiel évident, avec les sillons.
Parfois, l’étiologie de la dermatite est un peu plus compliquée à mettre en évidence.
En conclusion, il faut bien examiner le patient, et chercher des lésions ailleurs sur le corps, qui peuvent aider au diagnostic.
L’eczéma des mains est une dermatose inflammatoire chronique, avec un impact majeur sur la qualité de vie. C’est la première cause de dermatose professionnelle.
L’eczéma peut être atopique, allergique ou irritatif. Souvent, les trois causes sont associées.
En 2022, les traitements topiques restent la base. En cas d’échec, on peut ajouter la photothérapie ou les rétinoïdes. Si les lésions sont résistantes, il est possible d’ajouter la ciclosporine, le méthotrexate, ou l’azathioprine. L’application d’émollients et l’éducation thérapeutique sont primordiales et restent à réaliser à chaque étape du traitement.
Le dupilumab a changé la prise en charge des patients atopiques. Des études sont en cours pour l’eczéma chronique des mains.
Il y a actuellement des traitements en développement, topiques et systémiques, notamment des inhibiteurs de JACK.
La recherche translationnelle permettra de mieux identifier les différents eczémas chroniques des mains.
Quel est le signe qui doit évoquer une cause allergique ?
Que proposer à un patient qui a une dermatite des mains ?
Orateurs : Marie BAECK (Bruxelles, Belgique), Hilde LAPEERE (Gand, Belgique)
Comptes-rendus rédigés par Dr Laure BELLANGE
Comment scorer la dermatite atopique ? Quels sont les nouveaux traitements de cette pathologie ?
Il existe de nombreux scores dans la dermatite atopique. Certains évaluent les signes objectifs (vIGA, BSA, EASI SCORAD), d’autres les signes subjectifs, d’autres la qualité de vie (POEM) et d’autres enfin le contrôle de la maladie à long terme (RECAP, ADCT).
Le vIGA est côté entre 0 et 4, 4 étant le plus sévère. Le problème est que ce score n’est pas uniforme et pas facilement reproductible.
Le BSE calcule la surface corporelle atteinte.
L’EASI sert à la mise en route des traitements systémiques, et surtout à leur remboursement.
Le RECAP et l’ADCT sont en train d’être évalués. Le RECAP est un questionnaire à 7 points qui permet d’évaluer le contrôle de l’eczéma. L’ADCT reprend 6 questions, pour évaluer la maîtrise de l’eczéma la semaine précédant la consultation. Un score supérieur à 7 signifie que l’eczéma n’est pas contrôlé.
Il existe des liens web pour ces scores, ce qui fait gagner beaucoup de temps en consultation. Il y a aussi des applications mobiles.
Les limites de ces scores sont qu’ils mal connus et peu utilisés, et qu’ils ne prennent pas en compte la maladie dans sa globalité.
Historiquement, en 2002 le tacrolimus et pimecrolimus ont été introduits sur le marché. Il a fallu ensuite attendre quinze ans avant d’avoir accès à d’autres traitements, notamment le dupilumab.
Les cibles thérapeutiques des nouveaux traitements sont variées.
Dans la réponse immunitaire innée, le tapinarof parait la molécule la plus intéressante. L’EASI diminue en moyenne de 73 % après quatre semaines d’utilisation.
Dans la réponse immunitaire adaptative, le dupilumab est la molécule la plus connue. Il y a aussi le tralokinumab, et lebrikizumab, et des inhibiteurs de JAK mais actuellement, nous ne pouvons pas en parler (black box warning en cours suite à des cas de thromboses). Le dupilumab est un anti IL4/IL13. L’effet est maximal après quatre mois de traitement. On peut l’associer à la ciclosporine au début du traitement, afin d’éviter des rechutes lors du switch de molécule. Le dupilumab a des effets secondaires oculaires bien connus aujourd’hui. Mais ils ne sont pas un problème, car on sait bien les prendre en charge, avec des larmes artificielles ou tacrolimus ou corticoïdes en forme collyre. Certains patients développent aussi un psoriasis paradoxal.
Le nemolizumab, anti IL31 est en phase d’étude. C’est un anti prurit. Les premiers résultats sont prometteurs.
Quelques questions restent ouvertes sur ces traitements : quid de l’efficacité et de la sécurité sur le long terme ? Quelle est la meilleure façon de comparer ces traitements ? Quels biomarqueurs utiliser pour proposer le meilleur traitement à chaque patient ?
Les perspectives sont vraiment positives pour les patients.
Quelles sont les utilités des scores, sélectionnez les bonnes réponses ?
Quand proposer le dupilumab, sélectionnez la bonne réponse ?
Orateurs : An GOOSSENS (Leuven, Belgique), Martine AVENEL-AUDRAN (Angers)
Comptes-rendus rédigés par Dr Laure BELLANGE
Où en sommes-nous des filtres solaires ? Quelle efficacité, quelle toxicité et allergie implique-t-il ? La photosensibilisation est-elle systémique ?
Il y a 32 filtres UV autorisés dans l’UE. Il y en a 28 chimiques (appelés aussi organiques) et 4 physiques (minéraux). Il y a des filtres UVA, UVB, et large spectre UVA-UVB.
Les filtres solaires doivent protéger contre les rayonnements UVA et UVB, et satisfaire aux exigences d’efficacité minimale, dont un facteur de protection solaire minimum de 6 contre les rayons UVB. Il y a des tests in vivo et in vitro pour évaluer leur efficacité.
L’efficacité du FPS est une mesure du % de rayon UV nocif que la peau bloque. Les produits FPS 30 et 50+ absorbent respectivement 96,7 % et 98,3 % d’UVB, soit quasiment équivalents.
Un produit solaire doit être :
L’excipient joue un rôle important dans l’efficacité et la stabilité du produit.
Ces dernières années, il y a eu de nombreuses controverses sur les filtres solaires, concernant le risque pour la santé et pour l’environnement.
Si la protection solaire n’est pas suffisante, cela entraîne des lésions de l’ADN, et cancers.
S’il y a photodégradation, il peut y avoir formation de produits nocifs pour la santé, la faune et la flore aquatique. Maintenant, on fait des combinaisons d’ingrédients qui rendent les formulations plus stables.
Pour l‘avenir, de plus en plus de firmes vont essayer de protéger contre les UVA et UVB, mais aussi contre la lumière bleue, l’infrarouge, et les antioxydants.
Un produit solaire ne se conserve pas d’une année sur l’autre.
Il ne faut pas oublier les mesures comportementales, avec recherche d’ombre et parasol, port de vêtements protecteurs, éviction des activités en plein air pendant les heures de pointe au soleil.
On entend par ce terme une sensibilité anormale au soleil induite par un agent introduit dans l’organisme par voie interne.
La fréquence de survenue est mal évaluée, on l’estime à environ 8 %. Il peut y avoir des photoallergies et des phototoxicités.
Les mécanismes en cause sont les suivants : oxydation des lipides cellulaires, altération cellulaire directe, altération des membranes cellulaires et inflammation.
Photoallergie et phototoxicité se ressemblent. Il y a respect des zones non exposées. Le diagnostic différentiel est la dermatose aéroportée. Les agents responsables sont surtout des médicaments.
Voici les caractéristiques de la phototoxicité : coup de soleil dès la première fois. On peut avoir un aspect d’hyperpigmentation, de porphyrie, de pellagre. Parfois la seule manifestation est une douleur. Elle touche tous les individus exposés en condition similaire. C’est dose-dépendant. Il y a une amélioration rapide à l’arrêt du photosensibilisant. Elle pourrait favoriser la carcinogénèse.
La photoallergie relève d’un mécanisme immunologique. Il y a un délai de sensibilisation. Des doses très faibles peuvent suffire à déclencher les symptômes. Elle touche un petit nombre d’individus. L’évolution est plus lente, avec un effet crescendo. Les lésions ont tendance à s’étendre à distance de la zone photoexposée. Elle peut évoluer vers une dermatite actinique chronique.
Les agents photosensibilisants sont surtout les médicaments et les plantes.
Chez un enfant en cours de diversification alimentaire, à quoi penser devant une éruption eczématiforme du visage ?
Comment tester une photoallergie ?
Orateurs : Jean-Pierre LEPOITTEVIN (Strasbourg), Marie-Claude HOULE (Montréal, Canada)
Comptes-rendus rédigés par Dr Laure BELLANGE
Terpènes oxydés, sulfites & persulfates, quelles sont ces nouvelles sources d’exposition.
L’allergie de contact aux terpènes oxydés suscite beaucoup d’intérêt au cours des deux dernières décennies. Les terpènes réagissent avec l’air pour former des hydroperoxydes, qui sont des sensibilisants très puissants.
Il y a un lien possible avec des allergies aux parfums. L’accent a été mis sur le limonène et le linalol oxydés. Il y a une difficulté à identifier ces molécules dans les produits mis sur le marché, et donc à établir le lien avec l’exposition. Le problème c’est que l’oxydation des terpènes au contact de l‘air doit être prise en compte dans tous les cas de contact cutané avec ces substances.
Les persulfates : ce sont des agents oxydants puissants, pouvant engendrer des réactions immédiates et retardées. Historiquement, on les retrouvait dans la farine blanche. Puis cela a été utilisé dans les décolorants capillaires. Ils sont absents des séries de dépistage standard, notamment la batterie standard européenne. Une nouvelle source d’exposition est le traitement des eaux de piscine et de spa : le spa contact dermatitis. Il a trois présentations cliniques différentes :
Les sulfites : ils sont présents de façon naturelle dans certains aliments et boissons. Ce sont des agents antioxydants. Ils sont aussi utilisés comme additifs alimentaires et cosmétiques. Ils peuvent entraîner des réactions immédiates et retardées.
Les réactions immédiates ne sont pas IgE médiées, quelle que soit la sévérité de la réaction. Il peut même y avoir une irritation des voies respiratoires, mais par bronchoconstriction cholinergique. On parle surtout d’intolérance.
Concernant les réactions retardées, elles sont immunologiques. On peut tester les sels de sulfite. Le sodium metabisulfite 1 % a la meilleure sensibilité pour les tests. C’est le sulfite le plus souvent mis en cause dans les réactions.
Dans les cosmétiques, on retrouve les sulfites surtout dans les produits capillaires, les produits de la vie quotidienne, comme dans les lessives, mais aussi dans les médicaments, notamment les antifongiques et les crèmes dépigmentantes. Ils sont aussi utilisés dans les collyres comme agent de conservation. Certains cas systémiques ont été décrits à la suite de l'injection de médicament, comme des anesthésiants.
Dans les aliments, il est impossible de faire une éviction. Dans le milieu professionnel, on peut essayer de limiter l’exposition.
Les sulfites sont omniprésents. Mais finalement, les réactions adverses sont relativement rares. Une des hypothèses est qu’on obtient une tolérance via la voie alimentaire et digestive. Une autre est qu’on se sensibilise via injection de médicament.
Que proposer à une personne ayant une urticaire isolée après consommation de vin blanc, sélectionnez les bonnes réponses ?
Devant une suspicion d’allergie au limonène, que proposer vous, sélectionnez les bonnes réponses ?
Orateurs : Olivier Aerts, Dermatologue, Hôpital Anvers, Magali Bourrel-Bouttaz, Dermatologue, attachée au CHU Lyon Sud, Membre du GET, Stéphanie Merhand, fondatrice de l’Association Française de l’Eczéma, Pauline Chanut
Comptes-rendus rédigés par Dr Laure BELLANGE
Comment prendre en charge la dermatite atopique ? Quel impact peut avoir cette pathologie chez les enfants ? Quels conseils pour mieux vivre avec ? Quelles sont les solutions Bioderma permettant de garantir efficacité et sécurité pour vos patients ?
Devant un enfant atopique, il faut toujours penser à rechercher un eczéma de contact. Il faut y penser dès que l’eczéma est localisé ou distribué, s’il résiste au traitement, et s’il existe des poussées d’eczéma inexpliquées.
Les patchs tests chez les enfants sont sans danger. On peut utiliser les mêmes concentrations que chez l’adulte, sauf pour la PPD. Il ne faut pas oublier de tester les produits des patients.
Parfois, si l’enfant est trop petit, on n’a pas la place de tester toute la batterie, il faut adapter à l’anamnèse et la clinique. Les allergies de contact par voie aéroportée peuvent mimer de la dermatite atopique.
On peut avoir des dermatites du visage (parfums, produits cosmétiques), des chéilites (il faut savoir que les appareils orthodontiques peuvent provoquer un eczéma péri-oral sans lésion intrabuccale), de la dermatite des mains (slime, manucure), de la dermatite des pieds (chaussage), de la dermatite du siège (couches).
L’eczéma est un fardeau pour toute la famille, pas seulement l’enfant atteint :
Pour l’adolescent, le regard des autres devient insupportable, il ne veut plus se montrer. Souvent il fera des études moins longues, pour se replier sur lui-même.
Il a été demandé à des enfants de se dessiner, en deux fois : une fois quand ils ont de l’eczéma. Une fois s’ils n’avaient pas d’eczéma.
Une illustration d’un enfant de 5 ans : avec l’eczéma il se dessine en tout petit, sans détail. Alors que sans eczéma, le dessin est plus grand, et avec plus de détail.
Un dessin d’enfant âgée de 10 ans est aussi marquant : avec de l’eczéma, elle se dessine enfermée dans une tour. Sans eczéma, elle se dessine à l’extérieur, dans un environnement riche.
Une adolescente de 14 ans s’est dessinée comme un feu rouge quand elle a de l’eczéma, et comme un feu vert quand elle n’a pas d’eczéma.
La différence entre les deux dessins révèle un schéma corporel incomplet chez les tout-petits. Cela va participer à la construction identitaire, et amène à une insécurité intérieure chez les enfants souffrant d’eczéma.
L’Association Française de l’Eczéma a été créée en 2011 par des patients car ils se sentaient seuls et isolés. Les missions sont d’informer, éduquer, soutenir la recherche et rompre l’isolement des patients.
Il y a un site internet bien actif et une grande activité sur les réseaux sociaux et création de magazines, adaptés à l’adulte et à l’enfant.
L’AFE met en place des rencontres entre patients : eczéma family camp, eczéma camp, journée nationale de l’eczéma, danse-thérapie…
Les produits Bioderma sont conçus sur une approche unique de l’écobiologie. Ils respectent la peau en tant qu’écosystème. Des ingrédients biomimétiques, purs et polyfonctionnels sont privilégiés. Ils sont incorporés à la juste dose. 650 ingrédients seulement parmi les 30 000 disponibles sur le marché sont utilisés dans les produits Bioderma. Tout au long du processus de fabrication et de la vie du produit, la sécurité est évaluée.
Dans la dermatite atopique, on sait que la barrière cutanée est altérée, avec une inflammation et une colonisation du S.aureus. Les produits Bioderma vont réguler l’équilibre microbien et reconstruire la barrière cutanée. Atoderm baume va fêter ses 10 ans en 2023. Il y a eu 13 études cliniques, en Europe, Asie et Amérique Latine, sur des enfants et des adultes, avec des formes légères à sévères d’eczéma.
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Comptes-rendus rédigés par Dr Laure BELLANGE
C’est le nombre de patients ayant eu une induction de tolérance au vaccin ARNm COVID 19 Cominarty, après une anaphylaxie prouvée, dans une étude multicentrique en Belgique et en France. Le protocole mis en place est bien toléré et entraîne une bonne réponse immunologique. Ces résultats sont prometteurs si la pandémie revient cet hiver.
Les règlements régissent les cosmétiques :
Quelles réactions allergiques peut-on voir avec des cosmétiques ?
Quels sont les éléments du bilan biologique à demander en cas d’urticaire chronique, trouvez les bonnes réponses :
Devant une urticaire chronique, on proposera en première intention :
Quel est le signe qui doit évoquer une cause allergique ?
Que proposer à un patient qui a une dermatite des mains ?
Quelles sont les utilités des scores, sélectionnez les bonnes réponses ?
Quand proposer le dupilumab, sélectionnez la bonne réponse ?
Chez un enfant en cours de diversification alimentaire, à quoi penser devant une éruption eczématiforme du visage ?
Comment tester une photoallergie ?
Que proposer à une personne ayant une urticaire isolée après consommation de vin blanc ?
Devant une suspicion d’allergie au limonène, que proposer ?
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