Un photoprotecteur est souvent utilisé dans les suites de certains actes esthétiques, notamment pour prévenir l’hyperpigmentation post-inflammatoire (HPI). L'objectif des études réalisées a été de développer un nouveau photoprotecteur SPF50+ réparateur, formulé sur les bases de l'approche écobiologique qui considère la peau comme un écosystème vivant en interface avec son environnement interne et externe, et en préservant sa biologie naturelle. Ainsi 4 études expérimentales ciblant les mécanismes biologiques de la peau et 2 études cliniques ont été réalisées.
Deux études expérimentales ont évalué l’effet protecteur via la PIE chez chacune 10 sujets avant/après application d’un buvard, ou de frottements. On note une amélioration significative de la zone traitée vs zone sans produit avec une diminution de la PIE de 21,4% après application d’un papier buvard et de 7,8% après frottement.
Une 3e étude a montré l’effet respirant par le maintien des pressions partielles d’O2 et de CO2 transcutanées chez 21 sujets via un radiomètre vs non traité.
Une 4e étude métagénomique visant le microbiome cutané à l’interface de la peau et de l’environnement chez 18 sujets a été réalisée afin de mesurer la diversité microbienne (indice de Shannon) après désinfection et application du produit ou non. Une restauration de la diversité microbienne est retrouvée dès 3h, contrairement à la zone non traitée.
Sur un plan clinique, une étude non-comparative a été menée avec l’application du photoprotecteur (2 fois/jour, 14 jours) chez 32 sujets avec évaluation de l’HPI post laser. Un score global de cicatrice composé de 3 sous-scores (inflammation, aspect cicatriciel, signes fonctionnels) a été réalisé par un dermatologue en plus de mesures instrumentales (PIE, Visia®). Une diminution significative du score global de cicatrice a été notée immédiatement après l’intervention laser -13,7%, à J1 -20,4%, à J3 -29,9%, à J7 -47, 4% et à J14 -57,1% par rapport à J0. En particulier, le paramètre HPI a diminué significativement de -21,8% à J14 vs J0 et, par miles signes fonctionnels, les sensations de brûlures ont diminué de -69,2% dès l’application du photoprotecteur. De plus, l’analyse instrumentale montre une diminution significative de la mesure de la rougeur dès l’application du produit de -7,3%, et de la pigmentation au niveau de la surface totale -17,9% par rapport à l’état initial avec une homogénéité améliorée de +22,4% à J1, jusqu’à -46% et 100% à J14 respectivement, vs J0. Une diminution de la PIE a également été obtenue dès J1 (-6,5% vs après laser) avec un retour à l’initial à J7. Le produit a été très bien tolérépar tous les sujets.
En conclusion, ce photoprotecteur SPF50+ cicatrisant conçu selon une approche écobiologique, favorise le processus naturel de cicatrisation tout en protégeant des UV, dans le respect de l’écosystème cutané notamment son microbiome pour une cicatrisation optimale sans hyperpigmentation.