Curiosités à la surface de la peau : vue agrandie de la biosignature des céramides sur les zones sébacées et non sébacées dans la dermatite atopique

Les espèces de céramides à chaîne impaire moyenne à courte (C ≤ 42) ont participé à la discrimination entre zones sébacées et non sébacées dans des conditions saines. La signature sphingolipidique du visage (RGS) était plus efficace que le sphingolipidome du bras (PGS) pour discriminer les témoins des deux groupes DA. La modification des niveaux de céramides AH, AP et NS était plus prononcée dans les zones RGS que sur le bras. Les céramides à chaîne impaire représentaient la moitié du total des espèces discriminantes parmi tous les cas. Ces résultats étayent l’hypothèse du rôle joué par les GS dans la plasticité de la SPB dans des conditions à la fois physiologiques et pathologiques. La biosignature des céramides dans les zones sébacées pourrait contribuer à la caractérisation des patients atteints de DA.